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Publié le 12 févr. 2023 à 18:42Mis à jour le 12 févr. 2023 à 19:15
Le 10 janvier, juste après les annonces d’Elisabeth Borne, les leaders des huit syndicats français s’étaient donné rendez-vous à la Bourse du travail, non loin de la place de la République, à Paris, pour lancer le mouvement de contestation de la réforme des retraites. Un mois après, quasiment jour pour jour, le samedi 11 février, juste avant que le cortège parisien de leur quatrième mobilisation ne s’élance, ils s’y sont retrouvés pour annoncer le démarrage d’une seconde « séquence » de mobilisation dans quinze jours.
Dans une déclaration lue cette fois-ci par le secrétaire général de Force ouvrière, Frédéric Souillot, l’intersyndicale a appelé à « mettre la France à l’arrêt » le 7 mars, si « le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire ». Objectif : faire monter la pression d’un cran face à un gouvernement qui se retire sur l’Aventin, focalisé sur le débat parlementaire.